LE CARACTÈRE
"Parle à mon cul, ma tête est malade". Une des phrases préférée de Noah, bien sur, il ne prendra pas la peine de le dire, mais pourtant le pensera tellement fort... Vous l'aurez compris, c'est un borné de service, le genre de mec qui en a rien à foutre de ce que tu dis, que tu sois content ou non, tant qu'il a ce qu'il veut, le genre de ga que t'as envie de frappé tellement son air livide et sans expression te faire halluciné. Je m'emporte, c'est un brave type quand même. Car dans le fond il n'est pas méchant non, il est juste particulier. Particulier... Son psy utilise ce terme pour ne pas vexer la mère, car il a légèrement tendance à péter les plombs, comme un fou dans un asile, comme un chat courant après une souris, comme un gosse pleurant son jouer. C'est une folie légère, qu'on ne remarque pas, qu'on aperçoit que lorsqu'on le pousse à bout, ou même quand on le titille un peu trop. Mais bon, vous me direz, qui peut craindre un mec qui a la même force qu'une poupée barbie.
Sa timidité et son style sans style, fait de lui un homme assez solitaire, gardant tout de même une certaine bande d'amis, dont très peu de filles. Au moins, cela permet de leur rester fidèle, même un peu trop, souvent à vouloir être trop gentil, comme quoi, le juste milieu n'existe pas chez Noah.
Héhé, avouez-le, vous ne vous attendez pas à voir dans cette blonde, et dans ce regard à croquer, un petit coincé qui s’énerve quand on lui pique ses affaires. C'était le rejeté du lycée, celui qu'on ne remarque pas, et surtout celui à qui on ne parle pas. En grandissant, il n'a pas tellement changer, il a juste pris plus confiance en lui peut être et encore, il doit tellement s'améliorer, surtout depuis la découverte de son pouvoir.
Vulgaire, vorace, drôle, gentil, associable... Et j'en passe, comment peut-on décrire une personne si lunatique et si complexe en seulement quelques lignes? C'est parce que je n'ai pas la réponse que je vous laisse découvrir ce personnage par rp!

ORIGINE
23h56. L'heure exacte à laquelle Noah poussa son premier cri, à 4 minute près il serait née le 26 septembre au lieu du 25, mais ça enfait, on s'en fou. Ce n'était un bon gros bébé tout plein de sang avec la tête d'un bulldog dont on aurait écrasé la queue, mais déjà on pouvait deviner qu'il allait avoir un bel avenir... ou pas. Le petit est élevé uniquement par l'amour de sa mère, quant à son père, il n'a jamais vraiment compris ce qu'il faisait de sa vie hormis sortir et revenir à la maison deux jours plus tard. Qu'importe, a ses yeux il n'est qu'un passant, qu'un homme sans attache et qui ne mérite aucune attention de sa part. En bref Noah le déteste, sans vraiment savoir pourquoi, mais s'il en avait le pouvoir, il lui ferait payer toutes ses années d'abandon.

L'ORAGE

On se demande pourquoi Noah était à ce moment même en train de trainer en pleine rue, pourquoi n'était-il pas simplement rentrer chez lui comme sa mère lui avait gentiment demander une quinzaine de fois. Pourquoi s'est-il trouvé là où tombe la foudre, tout aurait tellement était différent. Quoi qu'il en soit, il s'est fait foudroyé, et l'éclair il ne l'a pas seulement senti, il l'a vécu. Noah s'était transformé en un champ magnétique à lui tout seul tout en ressentant tout le mal qu'on puisse avoir en une vie. Puis plus rien, hormis le boum de ses fesses maigres sur le sol...

Cela faisait deux jours après cet orage, que le jeune homme n'était pas sorti de sa chambre, par flemme, ou par peur d'un nouvel orage, il avait pensé à plusieurs reprise d'en parler à quelqu'un, mais à qui? Qui serait capable de l'écouter sans se foutre de sa gueule. Il soupira en s'affalant sur son lit. Il se faisait chier, et ne voulait voir personne, il savait que son père était parti et que sa mère trainer quelque part à ranger et nettoyer comme à son habitude. Le mot "branlette" se logea dans son crane, ce qui expliquait le fait qu'il baissait son pantalon. En pleine action, la porte s'ouvre.

"NON ENTRE PAS!!"

Il cria ces mots tout en tendant la main comme si son bras était assez long pour retenir la porte, pourtant à son grand étonnement, la porte resté bloqué par une force invisible et mystèrieuse. Autant vous dire qu'il était beau, les fesses à l'air, le bras tendu, n'osant plus rien faire par peur que la situation change. C'était lui qui faisait ça? Ou un de ses nombreux amis imaginaire de son enfance qui seraient revenu pour lui rendre service? Ou juste sa mère qui avait compris qu'il ne fallait pas rentrer. Il n'en savait rien, mais tant qu'il restait dans cette position, la porte ne s'ouvrait pas, pourtant derrière sa mère insistait toujours.

"Maman, laisse moi!"

Aucun bruit. On entendait des pas sur le parquet faisant demi-tour. Noah se relâcha et soupira de soulagement. La porte elle ne bougea pas. Il regarda ses mains, puis regarda la porte, puis de nouveau ses mains, comme si faire ces allés-retour avec ses yeux allait servir à quelque chose. Il tenta de fermer la porte a distance, en bougeant légèrement la main, la porte se referma, Noah regarda ses mains.
Bref, Noah Russell a découvert les effets de l'orage.