S. Valentine Niedziel ' Let it never be said that romance is dead. '
RUBY - kaiser chiefsΣ Crédit : mistaken Σ Avatar : saoirse ronan Σ Hurleurs : 60 Σ Ici depuis le : 22/07/2012 Σ Je peux : entendre les prières des gens Σ Âge : 21 ans Σ Disponibilité RP : Disponible
| Sujet: (M) It's nice to see you again, that's better than nothing Ven 27 Juil - 11:15 | |
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Adam Danjel Mc Obain Qu’est ce que tu veux, les flics se fringuent en loubards, les écolières en putes, et les putes en bourgeoises. Comment veux tu t’y reconnaître ! LES GRANDES LIGNES groupe libre Danjel sortait tout juste de l'école de droit en tant qu'avocat lorsqu'il s'est retrouvé avec l'affaire de Valentine sur les bras. Anciennement excellent élève, il s'agissait de sa première vraie confrontation avec la réalité du travail. Il n'avait rien demandé à personne et sans que personne ne s'en rende compte, il s'est retrouvé avec le pire cadeau empoisonné qu'il soit. Susie, à quatorze ans, a assisté à l'assassinat complet de sa famille. Au vue de la situation plus qu'alambiqué, le juge de l'époque a préféré repousser l'audience le temps qu'elle soit en âge d'être mâture légalement et juridiquement soit à l'âge de seize ans. A cette époque Adam n'était encore qu'étudiant mais était déjà en stage dans l'association d'avocats qui plus tard l'engagera et, comme la plupart des gens vivant sur Zurich et les alentours il avait entendu l'histoire qui avait défrayé les chroniques : une ado qui survit au massacre de sa famille et qui est retrouvé les mains en sang, pas l'ombre d'une larme dans les yeux. Sa première confrontation avec Susie, alors qu'elle avait presque 17 ans fut difficile. Elle le méprisait, ruait facilement dans les brancards et se mettait régulièrement à pleurer pour couper court aux entrevues. De son côté, il avait du mal à la supporter, la sentant manipulatrice comme personne, mais aussi menteuse et particulièrement tacite. Les choses se sont améliorées lors du deuxième procès. Elle avait fini par lui faire confiance sans piper mot. Adam est issu d'une famille modeste mais je laisse l'histoire très libre. C'est quelqu'un de volontaire, particulièrement avenant, quoique lunatique. james mcavoy Δ john barrowman Δ max irons Δ jared howe Δ jack abel Δ Arthur Darvill Δ Daniel Sharman Δ Nathaniel Buzolic
TOI PLUS MOI« Bonjour Susie, décidée à parler aujourd’hui ? » Elle leva à peine les yeux vers lui. C’était toujours le même cirque depuis maintenant presque un mois. L’audience était sans cesse repoussée car le jeune avocat ne pouvait pas décemment défendre sa cliente si cette dernière était plongée dans le mutisme – et puis il faut dire que les affaires ne manquaient pas aux cours. Elle lui jeta un regard noir et lui vola sa tasse de café. Adam la laissa faire, plus par surprise que par altruisme et fronça les sourcils. « Eh… » Elle se réfugia sur le canapé loin de lui et goûta le café avant de grimacer à cause du goût âcre. Il ne put s’empêcher de rire en voyant sa moue enfantine et devina que dans ce geste désinvolte la hache de guerre était plus ou moins enterrée. « Tu préfèrerais pas un chocolat plutôt. » Il soutenait paisiblement son regard. Il n’en pouvait plus d’elle. Il avait tout d’abord eu l’ambition de l’aider, puis il avait voulu l’étrangler car elle était infecte. A présent il ne savait plus vraiment ce qu’il voulait vis-à-vis d’elle, mais étant du genre tenace il avait décidé de lui tendre une dernière fois la main. « Non… Non mais avec du sucre et du lait je crois que ça serait vraiment mieux. » Il frissonna en entendant sa voix pour la première fois sur un ton normal. Il l’avait vu hurler après les flics qui l’encadrait, il l’avait entendu sur les enregistrements de la police, il l’avait entendu pleurer et supplier tout le monde qu’on la débarrasse de lui mais jamais il ne l’avait vu ni entendu calme, posée sans une once d’agressivité. Δ - EXTRAIT FICHE DE SUSIE*:
Adam m’attrapa le coude à la sortie du tribunal. Son parfum bon marché me fit sourire tendrement et je me dégageai doucement de sa poigne. Si comme avocat il était loin d’être mauvais, il n’était pas parfait quant à l’art de contrôler plus ou moins mes impulsions. « Tu les avais vraiment tué ? Je veux dire, tes parents, tu les as tués ? » Je me mis à rire et lui effleurait la joue du bout des doigts. « Parce que tu crois que c’est le genre de réponse qu’on balance dans un hall blindé de marbre avec cette conne de statue de la justice ? » Il parut troublé. Si je les avais tués ? Oui et non. Je n’avais pas tenu le couteau de cuisine qui les avaient éventré mais j’avais tu à tous que je savais parfaitement que mon frère traînait dans des sales magouilles, qu’il était coincé comme pris dans un piège et qu’il allait sans doute faire plongé la famille. Si j’avais parlé, peut-être les flics auraient fait plus attention, peut-être aurions-nous déménagé pour un endroit plus sûr, ou bien nous serions partis en vacances chez une tante éloignée. Mais je n’avais pas parlé car je n’en avais aucune envie. Peut-être même que mon envie la plus simple était qu’ils plongent, tous, et moi avec s’il le fallait. Je n’avais pas assez d’amour propre pour me vouloir vivante par-dessus tout.
Δ « Suz, t’es pas totalement libre, mais presque. Promet-moi juste d’être sage. » Adam tenta d’accrocher désespérément le regard de Susie. Elle le fuyait en permanence ces derniers temps, plus instable que jamais comme un animal sentant l’orage venir. A vingt ans elle était aussi stable qu’une enfant de six ans, si peu concentrée et pourtant cruellement lucide quant au monde qui l’entourait. Tantôt elle n’était qu’une gamine, tantôt aussi froide et désabusée qu’une adulte d’une trentaine d’année. Elle le heurta sans en prendre conscience, titubant doucement en regard les nuages au dessus de sa tête. « Susie ! Fais un effort ! » Les nuages étaient trop sombres. Beaucoup trop sombres. Il prit une inspiration comme pour la rappeler à nouveau à l’ordre mais avant même qu’il ouvre la bouche une énième fois elle se tourna vers lui, planta son regard dans le sien. « Je ne serais jamais libre Adam, tu le sais bien. Je suis comme ça. J’aime être indépendante. Et je ne sais pas m’arrêter aux limites. » Elle eut l’air grave un instant puis elle rit en encadrant son visage de ses mains. « Rabat-joie ! » Elle l’embrassa doucement puis se dissipa à nouveau, cherchant autre chose qui pourrait la captiver. Quelque chose comme cette tempête en préparation. Il resta interdit. Si avec Susie était imprévisible, il n’avait jamais pensé à la possibilité qu’elle puisse l’embrasser pour rien. Il passa deux doigts sur ses lèvres puis rit doucement. Dans le fond, il avait apprit à l’apprécier et maintenant qu’il la connaissait, il était moins troublé par ses changements d’humeur.
Dernière édition par S. Valentine Niedziel le Lun 30 Juil - 7:43, édité 2 fois |
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