LE CARACTÈRE
Je suis un peu garçon manqué sur les bords et je l'assume parfaitement... enfin presque. Je préfère passer des heures à réfléchir à ma prochaine connerie ou à jouer à la console dans mon appart' plutôt que de parler maquillage et chaussures. Ça à toujours étaient comme ça chez moi, c'est pas d'aujourd'hui. Petite, je préférais jouer au ballon avec les garçons de l'école plutôt qu'à la poupée. Enfaite, j'ai toujours était habituée à traîner avec des garçons, il me comprenne mieux, les filles m'ont toujours trouvé un peu trop bizarre à leurs goûts. Autre chose, je suis assez lunatique dans mon genre, et ça énerve souvent les gens autour de moi. C'est sûrement, en partie, dût au fait que j'ai le sang chaud, la moindre provocation et je pars au quart de tours. Pas non plus au point de me battre - quoi que, ça m'est déjà arrivée - plutôt de manière à étaler ma haine pas toujours de la façon la plus calme qui soit. Autant vous dire que je ne suis pas du genre à me faire marcher sur les pieds. Pour une nouvelle majeur on dit aussi de moi que je suis un peu immature, mais bon, moi je dis qu'à 18 ans on est encore jeune et que jeter des ballons remplis de talque depuis le haut d'un immeuble y aura un moment où ça passera plus, alors autant en profiter encore un peu. Autre chose, aussi, je suis un peu... bordélique, c'est pour ça que je ne retrouve jamais rien. Heureusement que Martin est là pour rattraper un peu le coup sinon ça serait le vrai bordel dans l'appart' Pour finir, je suis assez jalouse et possessive, sans que ça en devienne excessif mais assez pour les classer parmi ma longue liste de défaut.

L'HISTOIRE (UNDERCO)
« Tu es bien sur la messagerie de Martin, le seul et l'unique. Tu peux laisser un message et je te rappellerais... peut-être et puis sinon, bah, raccroche, qu'est-ce que tu veux que j'te dise ? » « Putain, Martin, t'es où ? Tu devais venir me chercher j'te rappelle ! J'espère que t'auras ce message parce que si je dois rentrer à pied, j'te promet que tu vas voir ce dont je suis capable ! » Je raccrochai mon portable dans un grognement. J'y croyais pas, jamais là quand il fallait, celui là. Il avait une chose à se rappeler, une seule ! Mais non c'était bien trop lui demander... A croire que sa choucroute empiété sur sa cervelle. C'était pas possible ! Il allait voir ce que ça donne une Dylan en colère ! Encore il ferait grand soleil je dis pas mais, bien qu'on soit en Angleterre, je n'avais jamais vu de pluie aussi violente que ce jour-là. J'étais certaine que ce n'était qu'une question de temps avant que les éclairs ne suivent. Tiens, il aurait eût l'air bien malin si je finissais morte foudroyé. Ma mort sur sa conscience tout ça parce que monsieur n'a pas dénié venir me chercher avec son tas de ferraille. C'était quand même pas ma faute si j'avais pas de voiture, et puis, à cette heure ci, il était bien trop tard pour que j'espère croiser le chemin d'un bus... De toute façon je ne sais pas pourquoi je continuais désespérer, il m'avait oublié, il m'avait oublié et j'allais pas non plus camper sous l'abri-bus. Croisant les bras je me mis alors à marcher en direction de mon appart' ou plutôt dans notre appart' à Martin et à moi. Je le voyais d'ici, moi passant la porte d'entrée et lui : « ah bah, Dylan, t'étais où ? » C'était le genre de situation dans laquelle je n'aurais aucun scrupule à lui arracher chacune de ses dents avec une tenaille et à lui faire bouffer ensuite. Soit prévenu, Martin, l'ouragan Dylan, tu vas le sentir passer ! Continuant à marcher je me frottai le bras pour me réchauffer. Il faisait vraiment pas chaud et, pour couronner le tout, le tonnerre avait rejoins la super fête que donner la pluie et le froid. Et c'est là, alors que je continuais à marcher, que j’eus l'impression de me faire violemment percuter par quelque chose, un bus ou un éclair. Bien sûre, je savais que ce n'était pas possible, dans les deux cas je serais morte, en tout cas, quoi qu'il en soit à peine eus-je le temps de laisser s'échapper un cri que je m'étais retrouver par terre les neurones en vrac. Martin, je te hais !