LES GRANDES LIGNES
Tout d'abord le pseudo est entièrement modifiable, ce n'est qu'une suggestion. Pour ce qui est du caractère je le vois comme quelqu'un qui n'était pas foncièrement mauvais à l'origine mais qui, à force de faire abuser, s'est forgé un caractère impitoyable et inflexible, si bien que "oeil pour oeil, dent pour dent" pour être une devise quotidienne. Pour ce qui est du pouvoir (ou non) je ne vous impose rien, mais, avec un tel lien, il serait mieux que le pouvoir puisse lui servir contre celui qu'il considérait auparavant comme un frère. Son mental en acier lui vaut un véritable succès dans la gestion des affaires de son père décédé et même auprès des femmes. Je souhaiterais cependant que ce personnage appartienne soit aux i can feel it in my balls soit like a virgin car s'il désire rendre la monnaie de sa pièce à Andreis il n'est pas non plus totalement prêt à le tuer grâce à son pouvoir, si bien que c'est soi il en a un, et ne le gère absolument pas, soit il n'en a pas ! Quant à l'avatar je préfère laisser les choses très libres donc les célébrités qui suivent ne sont que des suggestions.nicolas bemberg - daniel radcliffe - Matthew Bomer - Paul Wesley - Jon Kortajarena - Ash Stymest
Enfin, je rappelle que les invités peuvent répondre dans cette partie du forum alors si vous avez des questions, n'hésitez surtout pas, ça ne mange pas de pain !

TOI PLUS MOI et tout ceux qui le veuleeeent
Avant tout allait bien. Le père d'Arsène était aussi un peu le père d'Andreis car le sien étant mort, il s'était rapproché de la famille du premier pour ne pas être isolé. Ils étaient comme des frères avec leurs quelques années de différence. Melvin, père d'Arsène, ne se fait pas appeler comme un père pour ne pas créer de tension et ainsi il était verbalement l'oncle d'Andreis. Tout allait pour le mieux, jusqu'au décès de celui-ci. Andreis était avec lui ce jour là, ils s'entretenait dans une ruelle perdue, vis-à-vis d'un sujet que personne ne connait, et deux types les ont agressé, réclamant argent et tout ce qui pouvait avoir de la valeur. Melvin refusait tout en bloc, il s'est fait poignardé alors qu'Andreis était paralysé par la peur. Depuis ce jour Arsène tient pour responsable son ami d'enfance, son frère de coeur, de la mort de son père et cherche à tout prix à se venger, et à le faire autant souffrir que lui à la perte de son père. Les tensions sont des plus vives car Andreis refuse d'entrer dans ce jeu dangereux et continu de traiter Arsène comme s'il était son frère et devait le protéger de tout, chose qui ne fait qu'augmenter l'irritation de ce dernier.


« Espèce de fils de pute ! » Un chandelier en étain traversa la pièce, manquant de peu Andreis. Le sifflement de l’objet lourd résonnait encore à son oreille alors mêle que l’objet c’était écrasé contre un mur depuis plusieurs secondes déjà. « Ars enfin ! » La colère déformait le visage d’Arsène, son sang battant à une vitesse folle à ses tempes. Tout n’était que rancœur, rage et déception. Il voulait le tuer mais il voulait aussi le faire souffrir comme personne ne l’avait jamais fait souffrir auparavant. Il voulait le voir tordu de douleur, suppliant dieux et fantômes pour qu’on abrège ses souffrances, il voulait le voir dans sa forme la plus réduite. « Tu l’as tué ! C’est de ta faute tout ça ! T’es la sangsue qui s’est greffé sur la famille alors qu’on t’avait rien demandé ! Si tu t’étais pas immiscé dans nos vies comme un parasite, peut-être que Papa serait encore en vie ! » La rage bouillonnait au fond du regard d’Arsène comme les braises d’un feu qui ne demande qu’à repartir de plus belle. L’impassibilité de son ami ne faisait qu’augmenter sa colère et sa douleur. Que les mots soient abruptes ou assassins, Andreis restait silencieux, sans preuve irritation ni même de peine. Son regard restait droit et étonnement froid. « Si les lois étaient faites autrement, tu seras déjà pendu par les pieds en train de te vider de ton sang dans ma cave. » La règle d’or du monologue fut brisée. Andreis riait. D’abord comme un léger bourdonnement qui ronronnait dans sa gorge, ses lèvres s’étirant en un sourire, puis le bruit, fort et incroyablement vrai de son rire résonna dans la pièce. Il riait. L’image sans doute l’avait-elle fait rire. Un rictus fit retrousser les lèvres d’Arsène mais il fit un effort pour attendre que l’autre ne cesse de rire. Pour que l’autre, l’autre qui était maintenant un parfait étranger à son cœur, s’expliquer. « Ca je le sais Ars, cela doit faire parti de tes fantasmes actuels comme une mode suivie par quelques adolescentes effarouchées et en rogne contre le monde entier. J’étais avec ton père, mais je ne suis en rien un facteur déclenchant du geste qui a entraîné sa mort. Tu dois me croire. » « Et Blanche-Neige elle a bêtement cru que la pomme était délicieuse connard. Je ressemble à Blanche-Neige peut-être ? » Ils auraient tous les deux pu rire d’une réplique pareil, mais seul Andreis sembla trouver ça drôle. Ils auraient pu rire avant. Avant tout ceci. Avant qu’une puissante haine s’installe d’un côté. « Arsène, ton père était un escroc. Tous les deux nous arnaqui… » Avant même qu’Andreis l’ait vu venir, Arsène s’était jeté sur lui dans un rugissement féroce. Ses mains cherchaient sa gorge pour mieux lui faire regretter ses mots. « Essaye de redire du mal de mon père et je te bute tu comprends ? JE TE BUTE ! » La douleur l’emporta sur la colère, Arsène se mit à pleurer la mort de son paternel, encore à à cheval sur son ami d’enfance qui n’osait bouger pour ne pas déclencher une second vague de violence.

Suite à cet épisode, Andreis quitta Oxford où tous deux résidaient pour se terrer dans ce qu’il considérer comme un endroit mort de l’Angleterre. Arsène n'a jamais connu le fin mot de l'histoire sur cette prétendue escroquerie.