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 SUSIE ○ Je dégueule sur la facilité des sentiments.

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S. Valentine Niedziel
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S. Valentine Niedziel
' Let it never be said that romance is dead. '
RUBY - kaiser chiefs

Σ Crédit : mistaken
Σ Avatar : saoirse ronan
Σ Hurleurs : 60
Σ Ici depuis le : 22/07/2012
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Σ Âge : 21 ans
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MessageSujet: SUSIE ○ Je dégueule sur la facilité des sentiments.   SUSIE ○ Je dégueule sur la facilité des sentiments. EmptyDim 22 Juil - 20:30




Susie Valentine Niedziel
Je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas.

IDENTITE
Je suis hétérosexuelle, je veux que tout le monde le sache. Non seulement pour éviter le cliché de la fille un peu cassante qui par conséquent n'a aucune attirance pour la gente masculine. Je m'appelle Susie, mais j'ai toujours trouvé ça étrange comme prénom, si bien que depuis que je suis plus sous le joug de quelconque parent, j'ai repris en principal prénom celui qui était à l'origine le second : Valentine. Un peu girly sur les bords avec ses pseudo connotations romantiques, j'en conviens. Susie Valentine Niedziel. Vous saviez-vous que Niedziel veut dire soleil en polonais ? Malgré cet intermède, je n'ai de polonais que le nom et peut-être quelques ancêtres perdus dans des siècles plus anciens. J'ai actuellement vingt-et-un ans ce qui me laisse écartelée entre deux catégories : celle des adultes et des gamins. A-t-on seulement déjà vu un gamin tuer sa mère ? Ayant longtemps vécu à Zurich, j'ai préféré fuir suite au phénomène étrange qui m'est tombé dessus comme un fléau, le lendemain de ce que tout le monde appelle maintenant de façon très originale "la tempête". J'appartiens au groupe That's some proper super hero shit.
PSEUDO
J'ai 19 ans, dans sept mois j'aurai un an de plus. Je ne joue jamais de fille mais une bonne amie m'a souvent harcelé pour que je n'en fasse ne serait-ce qu'une. On verra combien de temps je vais continuer à rigoler. LE CODE C'EST PYJAMA ROSE. Voilà, je pense qu'on s'est tout dit. J'ai Saoirse Ronan en avatar qui fait baver des litres.
code pour le bottin
Code:
 <pr>saoirse ronan</pr> S. Valentine Niedziel
LE CARACTÈRE
Mon casier judiciaire loin d’être vierge parle pour moi. Suspicion de réunion et de meurtre prémédité. Agression d’un agent de la paix. Trouble public. Détention d’arme. Racolage. Outrage à la cours. Suspicion de meurtre sur la personne chargée de tutelle. Agression verbale envers un agent de probation. La liste ne s’arrêtera jamais. C’est comme une liste de course faite à la va-vite et sur laquelle on ne manque jamais de rajouter une chose, puis une autre, puis encore une autre. Fut un temps, j’étais du genre sage, disciplinée et gourde, mais les hormones ont sans doute un peu trop bien fait leur job à l’adolescence si bien que j’ai pris un tournant radical, m’affirmant et n’ayant pas froid aux yeux de ce côté-là. Je suis impulsive et pars toujours du principe que je n’ai rien à perdre quoi qu’il en soit. Je me plais à défier les autres, pour le plaisir d’une compétition qui ne mènera nulle part. Rétive de nature, je n’accorde que très peu ma confiance et préfère tester tout le monde via le sarcasme avant toute approche raisonnable. Malgré ces accès de brutalité voire de vulgarité, je me plais à observer les autres durant les fêtes ou en boîte, avec un léger sourire et un cocktail peu chargé.



Dernière édition par S. Valentine Niedziel le Lun 23 Juil - 10:12, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: SUSIE ○ Je dégueule sur la facilité des sentiments.   SUSIE ○ Je dégueule sur la facilité des sentiments. EmptyDim 22 Juil - 20:30




L'HISTOIRE
Il y avait cette espèce d’épais brouillard dans mon crâne, lourd et cotonneux qui rendait chacun de mes gestes plus approximatifs que jamais. Le bruit longtemps d’un klaxon enfoncé me parvenait. Je savais juste que j’avais atrocement mal au crâne, et peut-être même au nez. Quelque chose en coulait abondamment, comme une rivière dont la digue aurait lâchée. J’avais l’impression de m’être prise une vitre un peu trop propre pour être visible. Des mèches poisseuses me collaient au visage. Les couleurs revenaient. Les sons aussi. Tout d’abord ce fût comme un bruissement discret, comme des feuilles qui tombent au sol, puis le bruit allant en s’amplifiant cela devint un ban d’oiseaux qui s’envolent, puis comme si toutes les stations du monde se superposaient pour parler en même temps. Je voulais plaquer mes mains sur mes oreilles mais je n’arrivais à en bouger qu’une. L’autre bras ne répondait plus. Ces voix me donnaient envie de vomir. Elles pressaient mon cerveau comme une éponge pleine d’eau. Ca en devenait insupportable. Et ce bras qui ne bougeait pas. Je pleurais. Je pleurais comme une conne, parce que mon bras ne répondait plus, parce qu’il y avait ces centaines de voix qui psalmodiait dans mon crâne, et qu’une douleur sourde labourait mon corps. Et puis il y avait des raisons que je ne connaissais pas. Mon corps pleurait tout seul quoiqu’il en soit. Et ce nez. Bordel de dieu, ça pouvait pas arrêter de pisser ? Et qui était le connard qui gardait son klaxon enfoncé ? Je laissai tomber mon bras un instant, pour amener ma main valide à mon visage pour repousser cette frange dégueulasse qui me collait comme de la paille mouillée.
Je louchais sur une étendue blanche, molle et froide. Je fis un effort pour me redresser. Mon bras protesta vivement puis de nouveau, le néant de ce côté-ci. « Un bras à la mer mon capitaine ! » hurlais-je sans raison, au bord de la crise de nerf, partant d’un rire dément tout aussi vite éteint, chaque contraction musculaire m’éventrant. Un airbag. Un putain d’airbag. Derrière celui-ci, un tronc. Un tronc monumental, le mammouth des arbres, du genre très vieux, très long et pas à sa place. Le pare-brise n’existait plus, à la place il avait un branchage feuillu. Je passai ma main sous mon nez et reniflai brusquement. Le goût du fer coula dans ma gorge. Les voix s’étaient estompées mais n’avaient pas disparues pour autant. Elles étaient simplement remplacées pour le bruit martelant de la pluie. Tout me revint. Cette dispute, le temps de chien, la chaussée glissante puis cet arbre, qui était venu à la rencontre de la voiture, puis, plus rien. Du coin de l’œil je voyais le corps flasque de ma marraine. Marraine est le terme lyrique et approximatif pour signifier clairement "connasse chargée de ma tutelle judiciaire". La bonne nouvelle c'est qu'elle allait peut-être finir paraplégique. La mauvaise c'était que ça risquait d'ajouter une ligne à mon casier judiciaire. Salope jusqu'au bout du monde celle-là.

Deux ans avant le jour-j
« Susie Niedziel gardez-bien à l’esprit que la liberté conditionnelle n’est pas un moment duty free où vous pouvez recommencer à plonger un bras dans l’illégalité jusqu’au coude. C’est simplement une phase où l’on vous lâche partiellement la bride pour voir si vous êtes aptes à être réinsérée dans la société. Durant vos deux années en centre pour jeunes, avez-vous choisi et suivi une formation pour mieux vous fondre dans le monde du travail ? » J’affichai un petit sourire suffisant en pensant à toutes les choses immondes que je pourrais lui. A tous les malheurs qui pourraient bien lui arriver si j’avais plus de cran et moins de bons sens. Je me sentais engoncée dans des fringues qui faisaient fille à papa bien propre sur elle. J’étouffai mais arracher ce chemisier à petites fleurs immondes devant le juge aurait été plutôt mal vu. Ca aurait pu signifier en d’autres termes que j’avais appris comment me prostituer or la prostitution n’est pas plus légale que la vente de drogue ou les arnaques financières. « J’ai appris le code pénal par cœur pour vous faire tout regretter jusqu’au jour où vous m’avez traité comme une moins que rien. » Je conservais mon petit sourire irritant, droite sur ma chaise. Fille à papa. Fille à papa. Fille à papa. Fils de pute ! Il ne sembla pas apprécier mes nouvelles connaissances mais je m’en fichais. Qu’il se les mange, les vomisse, les déteste, les maudisse, il ne pourra pas me les enlever à moins que la lobotomisation soit au point et légale en Angleterre. « Parce que vous croyez que vous méritez qu’on revienne là-dessus ? » « Parce que vous vous trouvez ça correcte de considérer que je suis complice des meurtres de mes parents adoptifs sous prétexte que j’étais sous le même toit qu’eux mais qu’aujourd’hui je suis indemne ? » Je partis dans un rire nerveux qui se rapprochait plus du hennissement qu’autre chose. La rage avait planté ses griffes dans mon cerveau et le labourait. J’avais mal, terriblement mal, et je le détestais. Je le détestais comme on déteste une tumeur. Je le détestais comme une maladie auto-immune, un truc incurable, infecte et dégueulasse. Je le détestais plus que mon cerveau ne pouvait le tolérer. Mon majeur avait une forte envie de faire sa connaissance mais il n’en fit rien, et pour cause, je ne tenais pas particulièrement à retourner à la case départ dès à présent. Mon avocat me flanqua un coup de coude pour que je « cesse mon cirque » comme il disait souvent. Il sortait tout fraîchement de l’école mais je l’aimais bien car elle avait souvent cet air d’homme qui se noie dans une affaire de fou sans parvenir à sortir la tête de l’eau. Ca le rendait attachant. Je lui adressai une grimace enfantine suivi d’un sourire doux qui se voulait rassurant mais je le savais sur ses gardes, et il avait raison. Avec moi, on est jamais vraiment à l’abri d’une explosion.
« Avec un tel comportement on ne devrait pas tarder à se revoir Mademoiselle Niedziel…En attendant que vous vous joignez à nous pour une énième fois, un tuteur vous sera attribué pour gérer vos comptes. Cela vous motivera à rester parmi nous. » Sa vie sexuelle devait être morne pour qu’il soit aussi teigneux qu’un teckel.
Adam m’attrapa le coude à la sortie du tribunal. Son parfum bon marché me fit sourire tendrement et je me dégageai doucement de sa poigne. Si comme avocat il était loin d’être mauvais, il n’était pas parfait quant à l’art de contrôler plus ou moins mes impulsions. « Tu les avais vraiment tué ? Je veux dire, tes parents, tu les as tués ? » Je me mis à rire et lui effleurait la joue du bout des doigts. « Parce que tu crois que c’est le genre de réponse qu’on balance dans un hall blindé de marbre avec cette conne de statue de la justice ? » Il parut troublé. Si je les avais tués ? Oui et non. Je n’avais pas tenu le couteau de cuisine qui les avaient éventré mais j’avais tu à tous que je savais parfaitement que mon frère traînait dans des sales magouilles, qu’il était coincé comme pris dans un piège et qu’il allait sans doute faire plongé la famille. Si j’avais parlé, peut-être les flics auraient fait plus attention, peut-être aurions-nous déménagé pour un endroit plus sûr, ou bien nous serions partis en vacances chez une tante éloignée. Mais je n’avais pas parlé car je n’en avais aucune envie. Peut-être même que mon envie la plus simple était qu’ils plongent, tous, et moi avec s’il le fallait. Je n’avais pas assez d’amour propre pour me vouloir vivante par-dessus tout. Ils étaient entrés sans autre bruit que celui du déclic de la porte d’entrée. Ils portaient des cagoules, il n’était pas encore vingt-et-une heures. Mes parents se disputaient pour savoir qui irait faire les courses le lendemain, mon frère était terré dans sa chambre, plongé dans quelque névrose obsessionnelle. J’étais assise sur les marches de l’escalier, un bol de céréales ramollies par le lait dans les mains. J’avais été la première à les voir, me trouvant directement en face. Je n’avais pas émis le moindre son. J’avais participé à ma façon en me taisant. Mes doigts, au lieu de laisser tomber le bol, s’y étaient agrippés sous l’emprise de la peur et de la satisfaction. Face à cet apparent aplomb, l’un d’eux avait décidé de s’occuper de moi plus tard peut-être si le temps le permettait. Ils étaient des nettoyeurs. Pas uns de nous ne devait rester vivant. Je ne bougeai pas de ma place alors même que ma mère hurlait de douleur dans la cuisine. Un coup de feu retentit à l’étage sans que sache si mon frère s’était tué de lui-même ou bien si l’un d’Eux se trouvait déjà dans sa chambre. Après ça ils avaient voulu m’embarquer, pour me revendre à l’Est disaient-ils. Le bon âge pour la prostitution. Je mordis jusqu’au sang le premier, lui sectionnant un nerf de la main et enfonçai un doigt cruel dans l’orbite d’un autre. Devant mon côté non négligeable de sauvageonne, ils avaient voulu en finir, mais déjà la sirène de la police se faisait entendre en haut de la rue. L’histoire c’était arrêtée là. Les preuves hurlaient après moi. Elles aboyaient comme des cabots que j’étais la seule coupable possible car fasse à une telle exécution massive, une gamine n’aurait pas du rester debout, surtout pas à quatorze ans sans la moindre notion de combat ou de self-défense. La vérité était là, mais je n’avais protégé personne, je n’avais pas laissé la moindre chance à ma famille, histoire affolante et totalement improbable pour les psychologues de l’époque.

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Andreis-Ezra Vanja
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MessageSujet: Re: SUSIE ○ Je dégueule sur la facilité des sentiments.   SUSIE ○ Je dégueule sur la facilité des sentiments. EmptyLun 23 Juil - 16:42

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MessageSujet: Re: SUSIE ○ Je dégueule sur la facilité des sentiments.   SUSIE ○ Je dégueule sur la facilité des sentiments. EmptyLun 23 Juil - 18:22

SAOIRSE !!! SUSIE ○ Je dégueule sur la facilité des sentiments. 3458505197 SUSIE ○ Je dégueule sur la facilité des sentiments. 2038982160
Bienvenue sur BTRIF !
Bonne chance pour ta fiche et surtout n'hésite pas à venir sur la CB ! SUSIE ○ Je dégueule sur la facilité des sentiments. 2551689709
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MessageSujet: Re: SUSIE ○ Je dégueule sur la facilité des sentiments.   SUSIE ○ Je dégueule sur la facilité des sentiments. EmptyMer 25 Juil - 19:47

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